Quels sont les intérêts de l’apprentissage pour les entreprises et les employeurs publics ?

Des employeurs de plus en plus nombreux s’engagent dans l’apprentissage afin de former leurs futurs collaborateurs. A la rentrée de septembre 2020, notre CFA a vu ses effectifs d’apprentis augmenter de plus de 25 %, témoignant de cet engouement.

La formation professionnelle par l’apprentissage est devenue la voie de l’excellence dont les résultats parlent d’eux même sur le CFA : plus de 90 % de taux de réussite aux examens, plus de 90 % d’insertion professionnelle à la sortie de la formation.

L’état a bien compris l’intérêt de cette voie de formation. En libéralisant le fonctionnement de l’apprentissage, il permet au CFA d’être plus réactif dans les réponses apportées aux besoins des employeurs pour le développement de leur entreprise. Il facilite la capacité du CFA à répondre aux demandes des jeunes d’accompagnement dans la réussite de leur projet professionnel.

+ %
d'apprentis en septembre 2020
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de réussite aux examens
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d'insertion professionnelle

L’apprentissage,
des intérêts multiples
pour les employeurs

Les avantages sont nombreux pour un employeur à utiliser l’apprentissage pour embaucher un nouveau collaborateur compétent et opérationnel :

Bénéficier à la fin du parcours de formation d’un collaborateur directement opérationnel sur l’entreprise.

La pédagogie de l’alternance crée un lien étroit entre la théorie du métier vue en centre de formation et la pratique professionnelle vécue dans l’entreprise. L’adaptation à l’entreprise et au travail est de ce fait très rapide. A la fin du parcours de formation, l’apprenti est entré dans la culture de l’entreprise et bénéficie d’une expérience solide avec l’entreprise.

Préparer le remplacement d’un départ en retraite d’un salarié de l’entreprise

en formant son remplaçant par un véritable tutorat. L’apprentissage est de ce fait un véritable moyen de transferts de compétence stratégique pour une entreprise. Il limite les temps d’adaptation en créant un tuilage entre le salarié sur le départ à court terme et le futur collaborateur.

Proposer un parcours de formation en alternance répondant aux besoins de l’entreprise

par le choix d’un diplôme approprié.

Donner une chance à un jeune et le tester sur la durée du contrat d’apprentissage.

Il n’y a pas d’obligation d’emploi à la fin d’un contrat d’apprentissage.

Bénéficier, dans un premier temps, d’un salarié à un coût réduit.

En effet, du fait de l’alternance avec le CFA et de l’effort de formation fourni par l’entreprise, le jeune en apprentissage perçoit un salaire sur la base d’un pourcentage du SMIC selon son âge et son ancienneté dans l’apprentissage. L’entreprise bénéficie d’une exonération des charges sociales. Pour l’entreprise, le coût résiduel d’un apprenti en entreprise varie selon les cas de figures de 0 € à moins de 10 € de l’heure travaillée, toutes charges comprises. Pour l’année 2023, le gouvernement renouvelle son soutien au recrutement des apprentis et des salariés en contrat de professionnalisation, pour tous les contrats conclus entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023, jusqu’au niveau master et pour toutes les entreprises. L’aide exceptionnelle est maintenant de 6000 euros pour l’embauche d’un apprenti entre 15 et 29 ans.

Recruter un jeune habitant à proximité de son entreprise.

La proximité augmente la possibilité de fidélisation à l’entreprise et l’assiduité au travail. Elle limite par ailleurs le problème de mobilité de certains jeunes et permet de leur proposer une perspective d’emploi. Cela est d’autant plus stratégique pour les employeurs situés en milieu rural comme les entreprises agricoles, le commerce rural…

Employer une personne sur une courte durée

afin de le former et de bénéficier d’un complément de main d’œuvre sur l’entreprise…